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Roczniki Filozoficzne:
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8 >
Issue: 1
Kazimierz Kłósak
Kazimierz Kłósak
Preuve Thomiste de l’Existence de Dieu par la Causalite Efficiente
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L’analyse exégétique du raisonnement de S. Thomas d’Aquin en ce qui concerne la preuve en l’existence de Dieu par la causalité efficiente présentée dans la Sum. c. Gent., lib. I, cap. XIII et dans la Sum. theol., I, qu. II, a. 3, constitue la première partie de l’article. Dans. la seconde partie de l’article son auteur tâche de montrer que, actuellement, en liaison avec le changement du tableau scientifique du cosmos matériel, nous devons placer le problème de l’existence de Dieu examiné comme première cause efficiente en général, un peu autrement que ne l’a fait S. Thomas dans sa preuve ex ratione causae efficients. Et voilà les plus importantes observations avancées dans la seconde partie de l’article:1. S. Thomas a pris en considération dans son argumentation les seules causes efficientes propres et hétérogènes par rapport à leurs effets qui se subordonnent tour à tour d’une manière essentielle, per se. Il s’agissait donc pour lui exclusivement des causes efficientes indirectes, dépendant avec nécessité dans leur existence et dans leur action de l’influence directe et actuelle d’autres causes efficientes, surordonnées pour elles, des causes, qui dans la conséquence de ce type de dépendance, existent et agissent simultanément.Ici il faut faire remarquer que à côté de la généralité de Taspect dynamique de la matière inanimée il n’est pas possible de montrer dans sa sphère des suites seulement des seules causes efficientes instrumentales, lesquelles suites ne seraient ancrées sur aucunes, surgissant de la matière, ainsi nommées, causes principales efficientes. La généralité d’aspect dynamique de la matière nous conduit à la conviction, qui, aujourd’hui peut passer pour la plus probable, que, dans n’importe quelle étendue agiraient dans l’enceinte du cosmos matériel certaines suites des causes instrumentales efficientes, ces suites tirent leur origine de l’existence et de l’action des causes principales se montrant du côté de la matière inanimée ainsi que toute activité efficiente constatée dans l’univers des corps s’explique dans le plan de la connaissance scientifique par les forces et les énergies immanentes pour la nature qui nous entoure.Et ensuite, selon la physique contemporaine, ne peuvent entrer en jeu les changements simultanés à coté de la causale liaison des changements spatialement éloignés. Par conséquent dans ce cas les causes efficientes, qui se subordonnent dans leur existence et leur action, ne peuvent exister et agir en même temps, mais doivent exister et agir succesivement, dans la mesure dans laquelle parvient à elles après l’expiration du temps déterminé l’action des causes surordonnées pour elles. Uniquement de l’expiration minimale du temps, dans les enceintes pour nous directement accessibles, peut passer pratiquement l’existence et l’action des causes efficientes déterminées comme existence et action simultanées.Il semble qu’on ne puisse douter aujourd’hui en liaison avec le changement du tableau scientifique du monde, qu’il faille introduire une certaine modification à la conception de propres et hétérogènes causes efficientes qui se seraient subordonnées tour à tour d’une manière essentielle. Dans les cadres de la nature se montrent, sans aucun doute, les causes efficientes, qui, non seulement dans leur existence, mais, aussi dans leur action dépendent des causes efficientes surordonnées pour elles. Si cette acceptation suffit pour parler des causes efficientes qui se subordonnent tour à tour d’une manière essentielle, nous pouvons aussi, en face de l’actuel tableau scientifique du monde, nous prononcer pour ce genre de subordination. Mais comme cependant, dans l’enceinte de la nature il n’y pas de cas de spatiaux éloignements d’influences physiques momentanées, c‘est pourquoi nous devons prendre pour une fiction ce qu’écrit l’abbé Ignace Różycki que „toutes les causes de la suite essentiellement subordonnée agissent simultanément et c’est pourquoi une telle suite conduit dans le présent vers la hauteur” (Dogmatyka, le livre II: Istnienie Boga, manuscrit autorisé, Kraków 1948, n. 468a).2. La voie qui nous mène à la connaissance de Dieu, pris sous l’aspect de la première cause efficiente en général, ne peut conduire à travers la thèse métaphysique de S. Thomas, qui exprime la pensée que dans l’enceinte de la suite de causes efficientes dépendant tour à tour l’une de l’autre au sens de subordination essentielle, on ne peut avancer dans l’infini. Le raisonnement avec lequel S. Thomas se prononce dans les cadres de sa thèse quand il soutient: 1) que si dans les bornes de la suite de causes énoncées on pouvait s'avancer dans l’infini, cette suite ne posséderait pas la première cause efficiente, et 2) que si la suite de causes efficientes qui se subordennent tour à tour per se, ne possédait pas la première cause efficiente il n’y aurait pas dans le monde matériel aucunes causes indirectes efficientes, ni aucun effet ne remplissant déjà le rôle de cause efficiente, est un raisonnement entièrement correct sous le rapport formel. Cependant nous ne pouvons nous servir de ce raisonnement pour notre but, car les suppositions concernancertaines propriétés du cosmos matériel, lesquelles du point de vue d’objectives implications que S. Thomas prenait en considération, quand il identifiait Dieu conçu comme première cause efficiente en général avec le premier élément d’une suite en définitive de causes efficientes subordonnées l’une à l’autre d’une manière essentielle, ne nous le permet pas. Ces suppositions sont comme suit: 1) Le cosmos matériel est — par raison de limitation par l’élément premier et dernier de ses suites au de la suite de causes efficientes essentiellement subordonnées — l’univers spatialement fini; 2) toute l’activité efficiente du cosmos matériel est dans le premier anneau de sa suite finale de causes efficientes essentiellement subordonnées directement conditionné causativement par un agent transcendant par rapport à toute la nature, puisque auprès de la subordination essentielle des causes efficientes,, chacune de ces causes dépend avec nécessité de l’influence directe de la cause efficiente surordonnée pour elle, non seulement sous le rapport de son existence, mais aussi de son activité efficiente.Il ne peut y avoir de doute que l’acceptation d’avance, sans aucunes preuves, de la première supposition, ne se laisse concilier avec les exigences du criticisme scientifique. De la seconde supposition nous devons dire que auprès du tableau scientifique du monde d’aujourd’hui nous ne pouvons l’accepter, puisque toute l’activité efficiente du cosmos matériel s’explique le plus probablement du point de vue scientifique sans reste, par les seules forces et énergies immanentes pour la matière inanimée.En rapportant, de concert avec les opinions de la physique contemporaine, les suites des causes efficientes instrumentales, qui se montrent dans telle ou telle sphère de l’enceinte de la nature inanimée, aux agissantes de sa part, ainsi nommées, principales causes efficientes, nous ne pouvons accepter aujourd’hui que la voie qui mène à la connaissance de Dieu, conçu comme première cause efficiente en général puisse nous conduire, à travers la thèse métaphysique de la preuve ex ratione causae efficientis. Cette thèse, cependant, nous devons la remplacer par quelque chose d’autre, car le principe même de la causalité ne nous conduira pas, sans un autre appui supplémentaire à la cause suprême prise au sens non temporaire, si c’est vrai ce que Max Scheler écrivait dans Vom Ewigen im Menschen2 (Halbband II, Leipzig 1923, 197) que ce principe, tel quel, n’exclut pas ceci que la cause d’un seul monde réel pourrait être un deuxième monde réel, du deuxième un troisième et ainsi dans l’infini. Il semble qu’il n’y ait pas de doute que la place de la thèse métaphysique de S. Thomas puisse être occupée seulement par le principe de raison d’être. Pourtant si dans la conséquence des changements dans le tableau scientifique du monde il s’est montré, que la subordination essentielle des causes efficientes, de laquelle encore actuellement on peut parler après l’introduction de corrections compétentes à l’ancienne conception de cette subordination, ne nous conduit pas directement dans le premier élément de la suite prise sous considération, à Dieu infiniment parfaite, l’effective issue en dehors des forces et énergies de la matière, qui au naturaliste, tel quel, expliquent suffisamment l’activité efficiente du cosmos matériel, ne peut être rendu possible qu’exclu- sivement par le principe de raison d’être, si toutefois grâce à lui, nous nous rendrons compte que les farces et énergies de la matière font voir par leur caractère de contingence en dehors d’elles un Être a se — comme une définitive, en pleine raison adéquate de son existence.3. Les observations critiques entreprises, manifestent comment on peut supposer, dans une mesure suffisante, les causes pour lesquelles actuellement, dans les cadres de la preuve de la causalité efficiente, nous devons poser le problème de l’existence de Dieu, examiné comme cause efficiente en général, un peu autrement que ne l’a fait en son temps S. Thomas.Comme nous avons accepté pour une chose, aujourd’hui la plus probable, que toute l’activité efficiente que nous observons dans l’enceinte de la matière inanimée s’explique du point de vue des sciences naturelles contemporaines par les forces et les énergies immanentes pour cette matière, c’est pourquoi nous ne pouvons nous demander sur le plan de la connaissance philosophique si Dieu existe considéré sous l’aspect de la première cause efficiente comme premier élément de la suite ou des suites des causes efficientes essentiellement subordonnées. Un tel problème qui existait pour S. Thomas auprès de son tableau scientifique du monde, n’existe plus auprès de notre tableau scientifique du monde. Actuellement nous pouvons nous demander seulement si pour une définitive explication de l’activité efficiente de la nature inanimée, de cette activité efficiente que nous pouvons affirmer également dans le cas de subordination essentielle des causes efficientes, libérée des moments fictifs connus de nous, ainsi que dans le cas d’une subordination accidentelle des causes énoncées, nous ne devons pas accepter l’existence de la cause efficiente transcendante à toute la nature, entièrement indépendante dans son existence et son action, qui par l’appel de la nature à l’existence expliquerait définitivement, quoique indirectement, toute l’activité efficiente de la matière inanimée.C’est auprès de ces perspectives que la preuve de l’existence de Dieu par la causalité efficiente cesse d’être pour nous une preuve séparée. Bien que nous puissions chercher la voie pour la conviction de l’existence de Dieu en se demandant une définitive explication de l’activité efficiente de la naure, on ne voit pas cependant, comment pourrait-on franhir cette voie jusqu’à la fin en ne passant pas dans la phase décisive d’argumentation sur la ligne de la preuve par la contingence des choses.
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