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21. Chôra: Volume > 20
Silvia Fazzo, Marco Ghione Il testo della Metafisica nell’«Aristotele di Vienna»
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This article proposes a follow up of Fazzo’s contributions on the stemma codicum of Aristotle’s Metaphysics – including her Chora 2015 paper, its completion in the 2017 Revue d’Histoire des Textes and, most recently, a contribution on the text of Zeta 17 in Aristotelica 1 2022. All of these are summarized and framed here in the context of today’s lively debate. We then introduce the data of Marco Ghione’s collation and comparison of the readings of the two oldest manuscripts J and E : J, the Vind. phil. gr. 100, early 9th century – the so‑called “Aristotle of Vienna” – is thus extensively compared with E, Paris. gr. 1853, early 10th century, with selected reference to the earliest hands at work (J, J2, E1). Based on Paul Maas’ theory of errors, we are now in condition to face the crucial issue : does the latter depend on the former ? This helps resolving the one residual opacity or incertitude concerning the upper part of the Metaphysics’ stemma.
22. Chôra: Volume > 14
Francesca Calabi Il Parmenide e Filone di Alessandria
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Cet article s’interroge sur la possibilité de dénicher des relations entre le Parménide platonicien et l’oeuvre de Philon d’Alexandrie. Le dialogue platonicien n’est jamais explicitement nommé ni cité par Philon. Il y a une discussion entre chercheurs modernes sur la connaissance que l’Alexandrin peut en avoir eu. D’un côté, Runia pense que le Parménide n’était pas très connu au premier siècle, d’un autre côté, Whittaker considère que, à propos de la transcendance divine, Philon peut avoir fait référence à la première hypothèse du Parménide avec la médiation du Pythagorisme platonisant de son époque. Quant à Dillon, il voit une forte influence du dialogue sur le Platonisme Alexandrin pre‑philonien. De mon côté, je pense qu’on trouve chez Philon des argumentations qu’on peut comparer avec les deux premières hypothèses du Parménide. On ne peut probablement pas déterminer s’il s’agit d’une influence directe ou pas, si certains thèmes viennent du texte platonicien ou d’autres sources. Ce que je chercherai à voir est si Philon utilise – revus et reformulés dans un langage adapté à l’exégèse biblique – des arguments qui rappellent le texte platonicien. Dans ses thèses de théologie négative on trouve parfois des allégations qui semblent ne pas s’accorder trop avec le texte biblique. Elles en reprennent caractères et aspects, mais avec des nuances différentes eu égard à celles du texte originaire. Dans cette perspective, j’essaierai de rapprocher des textes de Philon et quelques passages du Parménide. Naturellement, je ne prétends pas trouver une pleine correspondance entre ces textes. Il s’agit de suggestions, sans que je ne m’attende à donner une réponse univoque à une question peut être indécidable. La mienne est une simple hypothèse de lecture.