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connaissance, action, valeur

61. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Pavao Vuk-Pavlović

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La réalisation des valeurs résulte de la croyance en une mesure dernière servant de règle de vie, et dans le cadre d’un mouvement social qui s’effectue dans la direction d’une telle mesure. Cette circonstance fait que toute création réalisant des valeurs doit nécessairement être engagée dans des conflits et des combats, qui sont inévitables à cause de la diversité des mouvements sociaux existant en fait.
62. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Antonio Banfi

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La réflexion sur la culture tend à établir un ordre absolu des valeurs et un dogmatisme théorique et pratique. La dialectique, propre à la métaphysique de la culture, se révèle d’une part, dans un relativisme radical (historicisme), d’autre part dans une philosophie pure de la culture, qui est à la fois savoir de l’esprit ou système des lois transcendentales qui la définissent, et de ses aspects phénoménologiques. Ce système est le fondement unitaire de l’intégration et du développement de tous les éléments particuliers de la culture, qu’il rassemble ; il s’intégre en une philosophie de la vie, comme acte de la raison.
63. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Maxime Chastaing

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L’analyse du double emploi du verbe « valoir » dans l’évaluation et l’appréciation éclaircit quelques aspects de la valeur. Évaluer, c’est prendre conscience d’un être qui est valorisé ou valeureux, non d’un être qui a une valeur. La valeur appartient à l’être même d’un objet. Il n’est pas question de demander si celui-ci la possède ou non, de résoudre le problème et de prouver la solution. Toute évaluation est une épreuve : l’objet convainc l’évaluateur en lui révélant la valeur intrinsèque, celle-ci n’est pourtant pas une propriété.
64. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jean Guitton

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On jetterait sans doute quelque lumière sur la psychologie de l’adhésion comme sur celle de l’« intuition philosophique », si l’on acceptait de distinguer, ainsi que semble le suggérer Descartes, deux plans distincts dans la pensée, celui de Y esprit, qui est le plan de la pensée consciente et réflexive, et celui de la mentalité qui est celui de la pensée sociale, historique, inconsciente. Faute de cette distinction, l’historien de la pensée est tenté de prendre pour objet principal de son travail le résidu ou l’enveloppe de la pensée des anciens, et de laisser échapper l’esprit, qui est l’essence.L’importance de ce partage est grande dans l’histoire de la philosophie, plus encore dans l’histoire des religions, particulièrement dans celle du Judéo-christianisme. Pourtant, bien que mentalité et esprit soient discernables en droit, ils ne le sont pas toujours en fait, et dans le moment présent ils ne le sont souvent qu'en voeu. Ce mélange est sans doute une des conditions temporelles de la vie de l’esprit.
65. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Richard C. Thurnwald

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Le progrès est conçu comme une accumulation d’acquisitions et de connaissances objectives, dont chaque culture est dotée. La « culture » consiste dans la réaction subjective d’un groupe humain à son « équipement de civilisation », dans l’emploi qui en est fait par des hommes vivant en commun pour conduire leur vie, et dans la manière dont cet emploi réagit sur les conduites psychologiques et sociales des hommes en question. Toute culture est singulière et unique, et elle suit son cours particulier. Pourtant les cultures dépendent toutes du processus d’accumulation, et, sous l’influence de tous ces facteurs, elles sont liées en une « évolution » à plusieurs branches.
66. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
G. D. Scraba

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Le classement des mots selon leurs sens nous montre que Vêtre, la notion la plus générale, ne peut être saisi qu’en affirmant, d’une manière identique pour tout langage, son existence et sa valeur. L’existence est affirmée par la valeur, la valeur par l’existence.De ce dualisme, se dégagé l’identité de l’esprit humain, puis la possibilité de l’enchaînement logique des mots selon les notions qu’ils représentent et donc, comme résultat final, l’acquisition des notions claires par des définitions précises.
67. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 10
Jan Patočka

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L’inquiétude de la totalité de la vie, qui s’éveille chez certains esprits, les amène à créer des représentations canoniques, types de vie stylisée et unifiée. Les philosophes sont des créateurs de « canons » de vie philosophique ; mais on peut se demander s’il est possible de dresser un tableau idéal du philosophe qui pourrait lui servir en même temps de norme et de critère. Non, car la vie philosophique est un mouvement, un « acte imparfait » dont la fin nous échappe ; nous la poursuivons par des voies profondément personnelles ; c’est pourquoi on ne saurait « canoniser » un philosophe.

ame et esprit

68. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Maximilian Beck

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L’esprit est le sujet de la conscience. La conscience est non pas une intentionalité, mais l’appréhension cognitive d’un donné objectif pour elle. Les sentiments et les dispositions ont une existence propre préconsciente. De même l’objet de la simple imagination et les simples phénomènes qui sont comme des nuances de l’être dans des points de projection objectifs. — Le lieu de la conscience humaine est, lui aussi, un pareil point de projection : le moi comme sujet d’une intentionalité psychique, aveugle en elle-même. Bien que « sans fenêtre », le moi a pourtant un rapport exact au monde, parce que, comme être individuel, il est la totalité des rapports cosmiques, déterminée de façon univoque. L’esprit comme sujet de la conscience et le moi comme sujet des actes psychiques forment l’unité réelle de la personne.
69. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Stefan von Boda

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1-2. Analyse des diverses sphères « spirituelles », d’après Yidéalisme immanent. — 3. Relations entre Vordre spirituel dernier (absolu) et Vesprit du temps, toujours modifiable (esprit de communauté, etc.), ainsi qu’entre l’esprit du temps et les individus vivant dans le temps. — 4. Puisque la raison est « une projection de l’âme qui connaît et qui explique, sous tel ou tel mode intellectuel », on examine de plus près les relations entre âme, vie et esprit (Définition des mouvements vitaux ; comment ils se distinguent des mouvements mécaniques ; début du mouvement spécifiquement psychique). — 5. Unité dernière des sciences. Leur division : a) Sciences des relations dernières immuables des choses (de la physique à la psychologie) ; b) sciences de l’ordre, changeant dans le temps, de la vie commune des hommes dans l’histoire ; c) sciences des systèmes possibles de connaissance, d’intuition et d’évaluation de l’âme humaine. L’habituelle séparation stricte en « sciences de la nature » et « sciences de l’esprit » n’est pas justifiée. Les diverses manières (nombreuses) de mettre les choses en rapport dans les sciences (enchaînement des déterminations). Position et tâche de la philosophie.
70. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
P. Dale

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1. Le terme âme exprime trois aspects de la réalité psychique :a) Le contenu concret de la conscience actuelle.b) L’ensemble de tous les états, actes et dispositions psychiques.c) Le centre constant de toute la vie psychique consciente et inconsciente, le « moi » réel qui est le sujet d’expérience et la substance immanente et créatrice.2. Ce n’est que par la liaison des deux premiers aspects (a et b) de la réalité de l’âme avec le principe de la substance ainsi compris que nous obtenons une notion synthétique et féconde de l’âme comme monade spirituelle.3. La psychologie empirique comme science explicative ne peut pas se passer de cette notion substantielle et actualiste de l’âme.
71. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Har Dayal

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La conscience, qui est un attribut de tous les êtres vivants, se développe, chez l’homme, en conscience de soi et personnalité. Dans le sommeil, l’hypnose et l’évanouissement reste seule la subconscience. Mais la conscience de soi disparaît aussi dans l’activité créatrice artistique, dans la contemplation du grand art, dans la concentration de la recherche scientifique, dans l’expérience émotionnelle de l’accroissement de pouvoir et dans la psychologie des foules. Dans des cas de ce genre, la connaissance de soi et la dualité du sujet et de l’objet disparaissent, mais la personnalité humaine est plus harmonieuse et intégrée. Cette superconscience ou superpersonnalité supérieure est une et indivisible pour toute la race humaine : c’est le Moi social, dans lequel plongent nos moi séparés.
72. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
E. Minkowski

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La psychologie sans âme mène à l’atomisme psychologique. Mais l’âme échappe aux investigations ayant pour objet l’immédiat. Le problème psychophénoménologique se situe entre ces deux alternatives. L’habituelle classification tripartite des « éléments » psychiques est sous-tendue par les trois « directions » essentielles de la vie spirituelle : l’élévation, la profondeur et la largeur. Loin d’être des métaphores d’ordre spatial, ces directions déterminent le sens de la vie. Elles constituent une triade essentielle de cette vie et s’apparentent ainsi aux autres triades de même nature. Elles donnent naissance aux éléments en suivant la voie naturelle de l’expression ou de l’extériorisation. D’autre part, ces éléments, de même que le monde extérieur, peuvent s’animer devant nous. Contrairement à l’âme et aux éléments isolés, « animer », ou « s’animer », est, comme « exprimer » ou « s’exprimer », un phénomène vital et traduit une relation essentielle de la vie.
73. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Rodolphe Soucek

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Le moi psychologique est, pour certains philosophes, un arrière- plan permanent de la vie mentale ; d’autres, ne le voient, selon l’observation intérieure, qu’apparaissant par intermittence, comme un visiteur fortuit. Il en est de même du sujet de la conscience : tels philosophes ne peuvent concevoir la conscience sans la relation sujet-objet, d’autres considèrent la notion du sujet comme superflue. La raison de ces différences doit se trouver dans la constitution mentale de chaque observateur.
74. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Alfred Stern

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La pensée transcendantale-logique est le facteur qui détermine toute réalité. Puisqu’elle est un objet déterminé par cette pensée déterminante, la pensée anthropologique-psychologique-cérébrale ne peut point être identique à celle-ci. Il s’ensuit que la nature physique peut, sans contradiction, précéder la pensée déterminée en tant que fonction anthropologique. Toute tentative d’incorporer la pensée déterminante dans l’histoire de l’évolution ou de l’ordonner au cerveau, à l’homme, au psychisme, amène la transformation de cette pensée déterminante en une pensée déterminée, une pensée anthropologique. Ainsi ces déterminations historiques et naturelles n’atteindraient plus la pensée déterminante : étant la présupposition de toute détermination, la pensée déterminante ne peut être qu’exempte de toute détermination.
75. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Erwin Straus

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Descartes dont la psychologie traite de l’homme qui peut se tromper fournit dans ses Passions de Vâme l’explication la plus radicale de la possibilité de cette erreur : c’est justement par les passions que se manifeste la nature humaine inévitablement su jette à l’erreur. Bien que la psychologie de Descartes se serve de notions à la fois anthropologiques et mécaniques, et bien qu’elle soit fondée ainsi sur une combinaison fondamentale de ces deux manières de voir, c’est néanmoins l’interprétation mécanique qui depuis, seule, a fait école. La psychologie anthropologique moderne traite, elle aussi, de l’homme qui peut se tromper ; elle se rapproche donc, dans une certaine mesure, de la pensée cartésienne, sans cependant y revenir.

l’ame et le corps

76. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Charles Baudouin

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Descartes pose comme symétriquement la « chose étendue » et la « chose pensante ». Mais la méthode cartésienne, à base de géométrie, donc d’étendue, fait basculer l’équilibre en faveur du premier terme et conduit de proche en proche au positivisme, à l’épiphénoménisme. La psychothérapie, contrainte de considérer le fait psychique comme une cause, le restitue dans sa dignité. Mais comment concevoir l’action réciproque du physique et du psychique ? La psychologie analytique investit cette question par les notions inconscient,, de complexe et d'autonomie des complexes. Cette dernière nous met en présence d’une multiplicité psychique plus ou moins subordonnée au moi. Cela ne nous orienterait-il pas vers une sorte de monadisme renouvelé de Leibniz, et tel que l’a curieusement pressenti un Durand de Gros ?
77. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Louis Lapicque

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L’excitabilité du système nerveux volontaire, moelle épinière et nerfs moteurs jusqu’à leur extrémité, est soumise d’une façon permanente à un réglage exercé par un centre situé dans le plancher du mésencéphale. Ce réglage préalable, appelé subordination, est nécessaire à l’exécution correcte des mouvements volontaires. La subordination est, au point de vue fonctionnel comme au point de vue organique, distincte de la commande cérébrale, mais il est évident qu’elle doit lui être coordonnée ; en effet, diverses expériences montrent qu’elle est influencée par l’imagination et l’attention.
78. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Henryk Mehlberg

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Les changements profonds apportés aux concepts fondamentaux de la science par la logistiepie, la relativité et la théorie des quanta ont fait apparaître de nouveaux aspects du problème psychophysiologique dont plusieurs nettement défavorables au parallélisme. Ces postulats concernant l’équivalence, l’identité, et l’indépendance causale des séries psychologique et cérébrale paraissent ébranlés si l’on tient compte des notions nouvelles d’identité numérique, de simultanéité relative et d’indétermination quantique.
79. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Othmar Reich

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La présente communication critique l’hypothèse psychologique de l’ancienne psychologie des sensations (parallélisme psychophysique strict des sensations : Stumpf, Brentano) qui, bien à tort, est considérée comme une solution idéale et inattaquable, et, insérée dans toutes les psychologies de la perception comme un dogme, arrête le progrès de la science. Un autre rapport psychophysique, du type « qualité sonore pure - excitation physique » se montre comme le rapport fondamental, biologiquement premier et commun à toutes les impressions issues d’une excitation (sensations ou perceptions de la forme). Il y aurait à donner une interprétation nouvelle et non prévenue du matériel des faits, en s’appuyant sur ces connaissances.
80. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Bela von Brandenstein

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Le rapport de l’âme et du corps est caractérisé par les deux faits également fondamentaux d’une unité stricte entre l’âme et le corps, et en même temps d’une dualité profonde entre l’âme et le corps. Ce paradoxe ne devient compréhensible que par une explication de principe sur'la loi de causalité. Une analyse détaillée prouve que l’action réciproque dans le monde n’est possible que par l’action de forces spirituelles sur un médium corporel purement passif. En conséquence, l’âme agit, comme force de la nature, sur le corps humain, organisé par des actions spirituelles.