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l’ame et le corps

81. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Domenico Antonio Cardone

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Le problème du rapport de l’âme et du corps appelle celui de la genèse des deux formes hypothétiques de vie, et il ne peut aujourd’hui avoir de solution cohérente qu’en ayant égard à la matérialité comme rythme de fréquence, constituant le comportement actuel et possible de la volonté de vie dans ses déterminations multiples et dans son ascension à travers leurs séries variées. Dans les séries «psychiques » se détermine peu à peu une « division du travail ». Puisque l’individualité est l’initiative, tour à tour répétition et écart, qui réalise tous les types de vie, elle apparaît liée à la réalité concrète qui se scande comme matérialité.
82. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Georges Dwelshauvers

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I. L’unité fonctionnelle se définit par une synergie s’étendant à des corrélations de plus en plus complexes : elle dépend soit des mécanismes du système nerveux, soit des sécrétions internes, soit de la corrélation des organes (mais ce dernier cas est contestable).II. L’unité mentale est la systématisation consciente et réfléchie des représentations ; ‘dans bien des cas, elle dépend de processus sensori-moteurs ; dans le cas des idées, elle en est indépendante, et elle se manifeste par le langage conceptuel.III. Les structures sensori-motrices et mnémiques opèrent le lien entre unité fonctionnelle et unité mentale.
83. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Georges Le Roy

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En opposant comme deux substances irréductibles l’âme et le corps, Descartes n’explique pas l’unité qui est en l’homme. En décrivant l’effort comme une réalité intermédiaire entre le corps et l’âme, Maine de Biran ressaisit l’individualité même. Devant le mystère humain, il faut donc invoquer l’expérience biranienne et non la métaphysique cartésienne : il convient d’appréhender, avant toute analyse, l’unité d’un élan, qui se disperse peut-être, mais garde sa souplesse.
84. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Mathieu Gr. Peucesco

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Les données de la science contemporaine nous permettent d’énoncer une nouvelle interprétation moniste des phénomènes de l’univers, qui serait constituée par la conception du mouvement. Car le mouvement vibratoire de l’éther constitue la matière physique ; le mouvement organique réalise la vie. De plus, nos travaux nous ont permis d’affirmer, que les terminaisons libres des cellules nerveuses sont, elles aussi, animées d’un mouvement de vibration et d’ondulation. D’où il est permis d’inférer que le mouvement comporte une signification spirituelle dans le cerveau humain. Or, si le mouvement perçu en nous est spirituel, nous inférons aussi qu’il possède des caractères spirituels, partout où il existe.
85. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
B. Petronievics

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Le but principal de la conférence est de montrer comment l’hypothèse monadologique explique les rapports entre l’âme et le cerveau.Elle est divisée en trois parties, dont la première expose les faits de la localisation cérébrale des phénomènes psychiques, la deuxième la localisation de ceux-ci dans la conscience elle-même, et la troisième l’explication monadologique des rapports entre l’âme et le cerveau.Dans la première, l’auteur insiste d’abord sur la différence anatomique entre les centres de projection et les centres dassociation dans l’écorce cérébrale, et il énumère ensuite, d’après Flechsig, les régions de celle-ci où se trouvent les centres sensoriels (fig. 1, 2 et 3).Dans la deuxième partie, l’auteur montre que tous les contenus de la conscience sont localisés, directement ou indirectement, dans l’espace visuel.Dans la troisième partie, l’auteur démontre d’abord l’impossibilité de la localisation directe des phénomènes psychiques dans l’écorce cérébrale ; il énumère ensuite les difficultés anatomiques et physiologiques du siège simple de l’âme ; et il montre enfin que ces difficultés disparaissent dans l’hypothèse monado- logicrue.
86. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Maurice Pradines

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Qu’on la conçoive comme pensée, conscience ou volonté, l’âme semble évidemment irréductible en essence au corps. La physique rejette l’action d’une âme sur un corps comme contraire au principe d’inertie, l’épistémologie comme entachée de magie. On montre que, sous un autre aspect, cette évidence apparaît entièrement retournée et que les deux concepts s’impliquent manifestement. Que deux intelligibilités différentes sont ici en cause et que l’âme peut être la raison du corps.
87. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Charles Werner

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Descartes a bien reconnu que les passions de l’ame manifestent l’union de l’âme et du corps. Mais on peut regretter qu’il ait réduit les passions à des perceptions confuses, et qu’il n’ait pas indiqué qu’elles supposent toutes la force primordiale du désir. C’est le désir qui façonne la matière et l’organise en un corps vivant. Les êtres particuliers sont constitués par le désir en tant qu’il poursuit un but extérieur, et c’est pourquoi leur existence s’écoule dans le temps. Mais chez l’homme, le désir peut s’affranchir de l’immédiate sollicitation des objets, et trouver un accomplissement plus intérieur et plus profond.

l’ame et dieu

88. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Wincenty Lutoslawski

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L’auteur définit l’extase comme l’union d’une âme avec un être qui lui est très supérieur, qui intensifie son intelligence et qui fortifie sa volonté. Cette union consiste dans un accord complet entre deux êtres inégaux qui s’aiment mutuellement. Elle élargit les connaissances et élève l’être inférieur moralement, d’une manière permanente. Il en résulte une plus grande aptitude à remplir les devoirs quotidiens. Comme exemple intéressant, l’auteur décrit un cas peu connu, l’extase mystique de Mickiewicz ; elle fournit la meilleure explication du fait étrange et presque incompréhensible, que ce grand poète, à l’âge de 35 ans, renoncera entièrement à la poésie, et vouera les vingt dernières années de sa vie à une activité sociale, politique et religieuse.
89. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Douglas Ainslie Grant Duff

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Cette communication expose la doctrine de libération de Ramana Maharshi, fondateur d’un monastère à Tiruvannamalai dans l’Inde du Sud. Distinction entre l’ego ou moi empirique, et l’individualité. La grâce. La nature du corps humain. Le coeur et le cerveau. Les moyens de libération. La perte de Y ego n’est pas celle de l’individualité.
90. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
V. Subrahmanya Iyer

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La philosophie hindoue repose sur une vérité impossible à contredire, au-dessus de tout doute et de toute discussion, sur la connaissance de toute existence par laquelle celui qui l’atteint atteint chaque chose. Elle vise l’identité du moi individuel avec le tout.Son unité : elle repose sur la totalité de l’expérience en coordonnant les trois états de veille, de songe et de sommeil, — et non sur la veille seulement comme les autres philosophies, arts ou religions. Elle ne fait appel ni à l’intuition ni à l’intellect, mais à la raison, absolument.Son témoignage : elle cherche non la satisfaction des races, nations ou individus humains, mais le bonheur de tous les êtres.
91. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Louis Lavelle

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92. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Blaise Romeyer

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Le moi humain dure en s’usant, comme un organisme, mais aussi sans s’user, d’une durée spirituelle.A un niveau déjà profond de cette durée consciente apparaissent les jugements de valeur, immanents et transcendants.Nourrie des valeurs intellectuelles et morales, l’âme participe à leur pérennité ; elle est naturellement immortelle.Mais il faut à l’action moralisatrice des valeurs un principe réel, souverainement réalisateur, Dieu. Plénitude ou sommet des valeurs, Dieu est personnel à la perfection, et le mal ne témoigne pas contre son existence.

transcendance et immanence

93. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
G. Bénézé

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I. La Transcendance est la séparation absolue de notions absolues, et tenues comme absolues, en dépit de leur pluralité.II. L’impossibilité rationnelle de la transcendance tient en effet à ce que l’absolu étant un et unique, il est inadmissible que la pluralité, implicitement postulée par cette séparation, reste absolue sans contradiction.III. Ramenée à une analyse humaine du réel, ce n’est qu’un aspect de l’abstraction.
94. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Maurice Blondel

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Transcendance, ce concept évoque celui d’immanence. Malgré son étymologie, malgré cette relation avec son contraire, il prétend désigner non du relatif mais de l’absolu. Gomment est-il possible, sans rompre les attaches permettant à notre connaissance de concevoir le transcendant, d’affirmer légitimement la pureté de son essence et de son existence qui, par définition, sont incommensurables avec nous dans leur parfaite unité ? Nous cherchons ici l’énoncé précis de la question et le mot de la réponse en indiquant aussi les répercussions vitales d’un tel problème spéculatif.
95. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Léon Brunschvicg

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M. Léon Brunschvicg demande si l’on n’a pas embrouillé le problème de la transcendance et de l’immanence lorsqu’on l’a réduit, sous le prétexte de le simplifier, à l’antithèse de notions corrélatives. Ne s’agirait-il pas plutôt de deux attitudes de pensée correspondant à deux modes de distribution des valeurs ? Imagination en hauteur, qui va de la nature au surnaturel ; réflexion en profondeur, qui va de la nature à l’esprit : Deus superior summo meoT Deus intimior intimo meo. L’enchevêtrement de perspectives incompatibles a condamné le néo-platonisme à se perdre dans l’abîme de la théologie négative, tandis que les analyses critiques de Descartes, de Berkeley, de Kant, fournissent, par delà même la lettre de leurs doctrines, le moyen de redresser les termes du problème.
96. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
H. Corbin

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En rapprochant ces deux termes, on veut appeler l’attention sur la signification de la question transcendantale pour la découverte de Y être spécifique de la « réalité-humaine » (Dasein) comme Sujet. La spécificité de son être comme « existence » (Existenz), consiste en ce qu’elle révèle et rend possible le problème même de l’Être. Comme telle, l’analyse découvre en elle la temporalité transcendantale qui donne origine au Temps, et constitue l’Histoire sur la base de la ré-pétition ; hors de celle-ci, le rapport si discuté de Heidegger à Kant ne peut être saisi. Le caractère ontologiquement « révélant » qui est ainsi reconnu à la réalité-humaine, conduit finalement à la « théologie ».
97. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Paul Decoster

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I. L’expérience métaphysique est celle qui refuse de s’arrêter à aucune hypostase et de s’accommoder d’aucune catégorie déterminée.II. L’expérience métaphysique s’oriente au rebours de l’ontologie existentielle ; elle entreprend la conquête d’une unité affranchie de l’opposition du sujet et de l’objet.III. La condition nécessaire (sinon suffisante) de cette expérience, c’est « l’immédiate médiation », qui surmonte toutes les oppositions et les dilemmes de la métaphysique.
98. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Maurice Duval

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Le problème du fondement de la raison ne peut se résoudre que par le principe de transcendance. Les principes rationnels ne sont pas constitutifs d’un esprit pur, qui imposerait, du dehors, ses formes aux objets de sa pensée ; ils naissent dans le progrès et l’effort de l’esprit, pour se dépasser lui-même.
99. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Etcheverry

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Le principe d’immanence, dans la philosophie moderne, est un principe psychologique plutôt qu’une explication métaphysique ; sous cet aspect, il paraît incompatible avec l’existence de ces foyers autonomes de pensées, de sentiments et de vouloirs qui sont les personnes ; la personne ne tient pas son indépendance des groupements sociaux auxquels elle appartient, mais de sa nature propre. Les notions d’immanence et de transcendance sont d’ailleurs des métaphores suspectes.
100. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Gabriel Marcel

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L’assurance de mort qu’enveloppe notre condition d’êtres finis nous expose à la tentation d’adhérer à une doctrine de désespoir qui considère toute chose sous le signe du non-être. Il appartient à la pensée dialectique de préparer la commutation de cette systématique négative en une méta-prgblé- matique de l’être ; mais cette commutation elle-même ne peut être que l’oeuvre d’une liberté qui choisit de s’ouvrir au transcendant, dont elle reconnaît la sollicitation a tergo dans l’acte même par lequel elle le salue et l’invoque.